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Eloge de l'énergie vagabonde
8 avril 2012

Arrivée en Ouzbékistan

  

Je suis venu en Ousbékistan par avion, avec ma bicyclette dans les bagages. La compagnie Ouzbek,  n'acceptait d'embarquer mon vélo emballé dans un carton. Ils n'en fournissaient pas, en revanche la compagnie Suisse si, mais n'avait pas le droit de les vendre pour des vols vers l'Asie centrale. J'ai donc emballé mon vélo avec des sacs en plastique, entourrés de bouts de ficelles et de scotch. 

Sous le ventre du Tupolev de l'Ouzbékistan Airlines, passe le Kyzylkoum,  le désert des sables rouges, coupé par le fleuve Amou-Daria.

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 De l'autre côté du fleuve, le Turkménistan avec le Karakoum, désert des sables noirs. Ces deux étendues réunies forment le quatrième plus grand désert du monde.

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 J'aime survoler les déserts parce que les considérables tentatives de l'homme pour y survivre sont invisibles.

 L'avion survole le réseau de canaux de l'oasis du Khorezm: un jardin au mileu du désert.  

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Noukous. Sur le tarmac de l'aérodrome, a huit cent kilomètres au nord-ouest de Tachkent et à deux cent kilomètres au sud du rivage de l'Aral, je dépiaute les lambaux de plastique autour de mon vélo.

Le surlendemain, l'épreuve commence. A cinq heures du matin, le 13 Juin, je monte sur la selle de mon vélo. A six heures, je crève. A six heures quinze, je remonte en selle. A huit heures, je suis crevé. Il fait déja 40°.

A la sortie de Noukous, je franchis l'AmouDaria. Le premier jour je pédale cent trente kilomètres dans la désolation de la Karakalpakie. Le soir, je dors dans une des ces bourgades où rôdent les sanglots: Khungrad sur le flanc oriental de l'Oustiourt. 

L'Oustiourt est le plateau désertique situé à cheval sur les républiques ex-soviétiques du Kazakhstan et de l'Oubékistan.

Ce soir à Khungrad, j'installe mon bivouac près de la gare de chemin de fer, je me glisse dans l'étui de ma tente tibulaire. Sous la toile c'est l'étuve, mais je suis protégé des araignées.

Je me posais beaucoup de questions: pourquoi je suis revenu ici pour la troisième fois, et pourquoi en Juin, sous cette chaleur ?

Avant de partir vers la Caspienne, je voulais voir la mer asséchée d'Aral. J'ai laissé mon vélo dans une ferme pour quelques jours et suis partie  avec Bara, un kazakh d'Ouzbékistan qui connaît bien les rivages de la mer.

Pour l'instant, ils n'ont pas encore trouvé de pétrole ici. Après quelques jours et visite des villages voisins, nous avons regagné Khungrad en vingt-quatre heures Puis j'y ai passé une dernière nuit avant de repartir.

 

 

 

 

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Eloge de l'énergie vagabonde
  • "De l'Aral à la mer Caspienne, je gagnerai l'Azerbaïdjan à bord d'un ferry. De Bakou, je cheminerai vers la Turquie par la Géorgie..." évoque Sylvain Tesson. J'effectue un carnet de voyage dans le cadre de mon BTS VPT, a partir du livre de cet auteur.
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